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Interview Marion Choquet sur le métier de Clinical Data Manager

  
Pour cette NewsLetter d'Avril, l’AMIL est allée interviewer pour vous Marion Choquet, diplômée du Master Infectiologie de Lyon
pour vous donner son point de vue sur le métier de Clinical Data Manager :

Interview réalisé par Gaëlle Guetton :

 

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Quel a été ton parcours avant d’intégrer le Master Infectiologie ? 

 

J’ai un parcours fac assez classique. J’ai fais mes deux premières années à Besançon avant de me rendre compte que ce qui m’intéressait vraiment c’était plutôt les bactéries que la biochimie. Le M2 Infectiologie Appliquée me faisait déjà de l’œil, je suis arrivée à Lyon pour la L3 de Microbiologie. J’ai enchainé sur le M1 BMC et j’ai terminé comme prévu avec le master Infectio.

 

 

Quelles sont tes principales missions en tant que Clinical Data Manager ?

 

Je gère une base de données cliniques du service de Recherche Clinique Hématologie à l’Hôpital Lyon Sud. Je saisie des données dans cette base en garantissant leur fiabilité, je vérifie et corrige les incohérences que l’on peut trouver dans la base. Il y a aussi des projets de recherche qui nécessitent des données pour faire des stats, j’entre en jeu pour leur fournir les données attendues. En ce moment ça bouge pas mal à côté, on m’a confié une étude clinique donc je découvre la casquette d’Attachée de Recherche Clinque, et j’apprends à construire une base de donnée.

 

Etait-ce le métier que tu voulais faire à l’entrée du Master 2 ? Sinon pourquoi l’avoir choisi ?

 

Je ne connaissais pas du tout ce métier. J’ai saisi l’occasion lorsqu’une amie m’a parlé du poste vacant après 5 mois de recherche en sortie du master. Je voyais ça comme une bonne première opportunité dans le monde professionnel qui pourrait m’ouvrir d’autres portes ensuite.

 

Quel sont les compétences requises pour ce métier ?

 

Je dirais la rigueur et l’adaptabilité. L’hématologie c’est tout un monde, quand on n’a pas fait médecine, il faut se pousser un peu pour découvrir et comprendre les pathologies. Les données rentrées dans la base serviront pour des futurs projets de recherche, on ne peut pas se permettre de faire des erreurs.

 

Les avantages et inconvénients du métier ?

Les missions sont assez variées, j’aime bien être en relation avec des personnes à l’international lorsqu’on travail sur des projets de recherche sur données, l’anglais est de mise. Je découvre aussi d’autres domaines, comme les affaires réglementaires, le fonctionnement de la recherche clinique, et je n’hésite pas à suivre des cessions de cours sur l’hématologie pour me mettre un peu plus à jour.

 

On travail pas mal sur excel, maintenant access, quand tu n’y as jamais trop touché dans ta formation ça peut être limitant. Mais ce n’est pas plus mal, ça m’oblige à creuser ces outils et c’est hyper intéressant.

 

Quel conseil donnerais-tu aux postulants au master ainsi qu’aux futurs sortants du master ?

 

Le réseau, le réseau, le réseau. J’ai commencé assez tôt à courir aux Forums, à découvrir les événements de l’AMIL et de Biodocs, à discuter avec des professionnels pour découvrir leur environnement. J’ai trouvé cette démarche importante pour me construire et m’aider à voir ce que je voulais faire ou ne pas faire professionnellement. Et le carnet d’adresse est toujours utile, on ne sait jamais trop quand on en aura besoin, mais il faut savoir le préserver.

 

 

Pour finir qu’est ce t’a apporté l’AMIL ?

 

L’AMIL c’est des belles connaissances, un beau projet associatif et un pied dans le monde professionnel. C’est top de s’investir dans des évènements qui t’on permis, quand tu étais étudiant, de progresser dans ta démarche réseau.

 

Lecteurs et lectrices, si vous voulez  plus d'informations sur ce métier, n’hésitent pas à contacter l'AMIL par email, Facebook ou LinkedIn

 

Merci beaucoup ! »

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